JACOB, Max (1876-1944)

Dessin original signé « Max Jacob »
S.l.n.d. [St Benoît sur Loire], 1 p. in-4° à l’encre noire

Beau dessin du poète figurant un archange à cheval terrassant le Diable

EUR 1.400,-
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Fiche descriptive

JACOB, Max (1876-1944)

Dessin original signé « Max Jacob »
S.l.n.d. [St Benoît sur Loire], 1 p. in-4° à l’encre noire
Petite tache en marge droite, infimes rousseurs

Beau dessin du poète figurant un archange à cheval terrassant le Diable


La figure de l’archange devient une thématique récurrente du poète après sa conversion au christianisme, au début des années 1910, et plus encore au travers de ses « méditations » composées à Saint-Benoît-sur-Loire.
Il dédie sobrement son dessin à son ami Pierre Lagarde au coin inférieur droit.

Personnage centrale de l’avant-garde montmartroise, converti en 1915 au catholicisme après avoir eu plusieurs visions, Max Jacob quitte Paris en 1936 pour s’installer à Saint-Benoît-sur-Loire dans le Loiret. Il y mène une vie monacale. Ses travaux poétiques et médiations, en partie reprises par Pierre Lagarde dans son admirable ouvrage Max Jacob – Mystique et martyr (La Baudinière, 1944), se rapprochent du courant quiétiste. Il assume dès lors sa vie de pêcheur comme condition de sa rédemption. Ses origines juives lui valent d’être arrêté par la Gestapo, six mois avant la libération de Paris ; destin qu’il accepte comme un martyr. Il est interné par la gendarmerie française au camp de Drancy et y meurt cinq jours plus tard, quelques heures avant sa déportation programmée pour Auschwitz.

On joint :
Plusieurs épreuves gravées d’époque du même dessin ayant servi à l’impression

Provenance :
Archives Pierre Lagarde
Puis collection particulière, Christie’s, 14 déc. 2023, n°109

Bibliographie :
Max Jacob – Mystique et martyr, Pierre Lagarde, éd. La Baudinière, 1944, p. 33