BOURBON-SICILES (de), Marie-Amélie (1782-1866)
Lettre autographe signée de son paraphe à Narcisse-Achille de Salvandy
[Claremont, Royaume-Uni], 29 janv. 1852, 1 p. in-8°
« Je ne doutais pas des sentiments que votre cœur loyal aurait éprouvés dans cette circonstance »
Fiche descriptive
BOURBON-SICILES (de), Marie-Amélie (1782-1866)
Lettre autographe signée de son paraphe à Narcisse-Achille de Salvandy
[Claremont, Royaume-Uni], 29 janv. 1852, 1 p. in-8° à l’encre noire, bifeuillet pelure
Liseré de deuil, envelope autographe [secrétaire] jointe, cachet de cire noire
Affectueuse lettre de la reine déchue à l’un de ses fidèles
« Recevez, je vous prie tous les remerciements de mes enfants, et les miens pour votre lettre du 24 de ce mois, et faites les agréer enfin à Mme de Salvandy. Je ne doutais pas des sentiments que votre cœur loyal aurait éprouvés dans cette circonstance, et l’expression m’en a été fort agréable. Puissais-je [sic] de même vous dire un jour que vous avez été un bon prophète et vous en remercier de tout mon cœur. En attendant recevez l’assurance de tous mes sentiments pour vous.
MA »
Issue de la branche italienne de la maison de Bourbon-Anjou, Marie-Amélie rejoint la branche cadette de la maison royale de France en épousant, en 1809, Louis-Philippe d’Orléans, alors premier prince du sang. D’abord duchesse d’Orléans, elle devient reine des Français en 1830 lorsque son mari monte sur le trône sous le nom de Louis-Philippe Ier. Elle restera la dernière reine que la France ait connue.
Ministre de l’Instruction publique sous le Gouvernement de François-Pierre Guizot, Narcisse-Achille, comte de Salvandy (1795-1856) resta un fidèle du couple royal après l’avènement du Second Empire.
Provenance :
Coll. particulière