Prenez une longueur d’avance
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Lettre autographe signée « Jean Paulhan » [à Thierry Maulnier]
S.l., « Mercredi » [juin ? 1945], 1 p. in-8° à en-tête de la NRF
« Je suis content que vous aimiez mon Sade »
Lettre autographe signée « Jean Paulhan » [à Thierry Maulnier]
S.l., « Mercredi » [juin ? 1945], 1 p. in-8° à en-tête de la NRF
Infime déchirure en marge supérieure
Admiration littéraire réciproque au sortir de la guerre entre Paulhan et Maulnier
« Mon cher ami,
Je pars tout à l’heure pour la Suisse. J’emporte Violence & conscience. Merci.
Je suis content que vous aimiez mon Sade. (Me serait-il possible d’obtenir, à mes frais bien entendu, un tirage à part de 100 ex. ? Vous me rendriez grand service.)
Je vais sérieusement songer à un Valéry [Nous n’avons pas retrouvé trace d’un ouvrage de Paulhan consacré au poète].
Scève [Maurice Scève]: Ce serait très bien si vous nous le donniez à la rentrée d’octobre.
Votre ami
Jean Paulhan.
(Ah, sur le sadisme, il y a aussi, qui l’éclaire, ce que vous dites si bien dans le Figaro d’aujourd’hui.) »
Directeur des éditions de La Table ronde, Maulnier avait fait paraître l’article de Paulhan « Le marquis de Sade et sa complice ou la revanche de la pudeur » dans le 3e cahier de l’année 1945 (P. 95 à 136). L’ouvrage éponyme parait six ans plus tard aux éditions Lilac, en 1951.
De son côté, Maulnier fait également paraître son huitième essai Violence et conscience en 1945.
Provenance :
Archives Thierry Maulnier