CAILLEBOTTE, Gustave (1848-1894)

Lettre autographe signée « G Caillebotte » à Claude Monet
[Paris], Jeudi [entre 1883 et 1885] 1 p. in-12

« J’ai l’intention d’aller vous voir à Etretat »

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Fiche descriptive

CAILLEBOTTE, Gustave (1848-1894)

Lettre autographe signée « G Caillebotte » à Claude Monet
[Paris], Jeudi [entre 1883 et 1885] 1 p. in-12, en-tête figurant l’adresse de son atelier au 31, Bd Haussmann
Petite tache en marge inférieure

Caillebotte compte rejoindre son ami Monet à Étretat  


« Mon cher ami
Charlotte
[Berthier] est au lit depuis quelques jours ce qui fait que j’ai remis mon voyage à la semaine prochaine. J’espère qu’elle se lèvera dans 2 ou 3 jours et j’ai l’intention d’aller vous voir à Etretat si vous y êtes encore mercredi prochain par le train du matin 8h et quelques minutes.
Tout à vous
G. Caillebotte »


Lieu de villégiature très prisé par Monet entre 1883 et 1886, Étretat inspire au moins quinze tableaux au peintre, qui en représente les célèbres falaises

Parmi les portraits de Monet par Caillebotte, il en est un resté célèbre et daté de 1884, Monet à Étretat. Celui-ci est conservé au musée du Petit Palais de Genève.

De la vie privée de Gustave Caillebotte, on ne sait que peu de choses. Officiellement célibataire, il vit longtemps avec son frère, Martial, jusqu’à ce que ce dernier se marie. On lui connaît une compagne de quinze ans sa cadette, avec qui il vit discrètement dans sa propriété du Petit Gennevilliers, alors qu’il a trente-cinq ans. Connue sous l’identité de Mademoiselle Charlotte Berthier, elle s’appelle en réalité Anne-Marie Hagen, née Pagne. On n’en sait guère plus à son sujet.