Louis ARAGON
L’engagement poétique d’Aragon en temps de guerre, répondant aux attaques portées contre lui après la parution du Crève-Cœur
« Si je comprends bien… ce que j’aurais de mieux à faire serait de ne pas écrire ; eh bien, je crois que ce que je fais de mieux au monde, c’est précisément d’écrire, et que me taire pour éviter les injures ressemblerait fort à de la lâcheté, j’allais dire de la trahison. Mais celle-ci est à la mode. J’écrirai donc tant qu’on me laissera le faire, et tant pis si ce n’est pas longtemps. »