BOURBON-SICILES (de), Marie-Amélie (1782-1866)
Lettre autographe signée « Marie Amélie » à Narcisse-Achille de Salvandy
Claremont [Royaume-Uni], 3 sept. 1857, 1 p. 1/4 in-8° sur papier de deuil
« Je n’oublierai jamais votre dévouement à mon bien aimé Roi et à ma famille »
Fiche descriptive
BOURBON-SICILES (de), Marie-Amélie (1782-1866)
Lettre autographe signée « Marie Amélie » à Narcisse-Achille de Salvandy
Claremont [Royaume-Uni], 3 sept. 1857, 1 p. 1/4 in-8° sur papier de deuil (bifeuillet)
Enveloppe jointe [par porteur], cachet de cire « Amélie » intacte
Parfait état de conservation
Dans une lettre empreinte de ferveur et de fidélité, la reine exilée Marie-Amélie partage avec son correspondant le souvenir douloureux de la disparition de son époux, le dernier roi des Français, Louis-Philippe
« Mon cher Comte, je suis bien sûre que vous vous êtes associé à nos prières et aussi à nos sentiments dans le douloureux anniversaire du 26 août et tout ce que vous m’exprimez dans votre lettre de ce jour m’a profondément touchée. Je n’oublierai jamais votre dévouement à mon bien aimé Roi et à ma famille. Je rends justice aux sentiments de votre sœur et je les apprécie, comptez également sur les miens pour vous. Veuillez bien sire mille amitiés de ma part à Madame de Salvandy et croyez-moi toujours
Votre bien affectionnée
Marie Amélie »
Issue de la branche italienne de la maison de Bourbon-Anjou, Marie-Amélie rejoint la branche cadette de la maison royale de France en épousant, en 1809, Louis-Philippe d’Orléans, alors premier prince du sang. D’abord duchesse d’Orléans, elle devient reine des Français en 1830 lorsque son mari monte sur le trône sous le nom de Louis-Philippe Ier. Elle restera la dernière reine que la France ait connue.
Ministre de l’Instruction publique sous le Gouvernement de François-Pierre Guizot, Narcisse-Achille, comte de Salvandy (1795-1856) resta un fidèle du couple royal après l’avènement du Second Empire.
Louis-Philippe s’éteint le 26 août 1850, à l’âge de soixante-seize ans. D’abord inhumé dans la chapelle Saint-Charles-Borromée à Weybridge, il repose, depuis 1876, dans la chapelle royale Saint-Louis de Dreux. Cette nécropole familiale, édifiée par sa mère en 1816 et agrandie sous son règne, accueille également la dépouille de la reine Marie-Amélie, décédée le 24 mars 1866.
Provenance :
Coll. particulière