FLAUBERT, Gustave (1821-1880)

Lettre autographe signée « Gus Flaubert » à Jules Sandeau
[Paris], Lundi matin [14 décembre 1863], 1 p. in-8vo

« Je ne vais pas vous voir parce que je vous suppose dans tous les embarras d’une 1ère »

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Fiche descriptive

FLAUBERT, Gustave (1821-1880)

Lettre autographe signée « Gus Flaubert » à Jules Sandeau
[Paris], Lundi matin [14 décembre 1863], 1 p. in-8vo

Flaubert tient fermement à assister à la représentation de la nouvelle pièce de son ami Jules Sandeau


« Je ne vais pas vous voir parce que je vous suppose dans tous les embarras d’une 1ère.
Quand a-t-elle lieu ? Est-ce demain, ou après-demain ? J’aurais besoin de savoir.
Et ma place (ou mes places) ? Comment les aurai-je ?
Bonne chance – & mille bonnes tendresses
Gus Flaubert »


Flaubert compte ici assister à la première de La Maison de Pénarvan, comédie en 4 actes, en prose, par Jules Sandeau et Adrien Decourcelle, qui eut lieu au Théâtre-Français le 15 décembre 1863. La pièce avait cependant été jouée en avant-première à Compiègne, le 12 décembre 1863, devant leurs majestés impériales Napoléon III et Eugénie de Montijo. D’où le chahut parisien.

L’écrivain Jules Sandeau (1811-1883), fut l’amant de George Sand en 1831. Ils écrivent ensemble un roman, Rose et Blanche, ou la Comédienne et la religieuse, qui paraît en 1831 sous le pseudonyme de Jules Sand. De ce nom, Aurore Dupin gardera pour elle le pseudonyme de Sand et lui ajoutera le prénom masculin de George écrit à l’anglaise (la littérature anglaise étant alors à la mode) devenant ainsi en littérature George Sand

Références :
Correspondance, Bibl. de la Pléiade, t. III, p. 364
Correspondance de Gustave Flaubert, Conard, t. V, p. 120
Lettre publiée par André Doderet dans La Revue de Paris du 1er août 1919, p. 459