MALRAUX, André (1901-1976)

Lettre autographe signée « André Malraux » à un Monsieur
S.l, le 8 oct[obre 1942], 1 page 1/2 in-8

« Je ne suis pas tout à fait ignorant dans ce domaine »

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Fiche descriptive

MALRAUX, André (1901-1976)

Lettre autographe signée « André Malraux » à un Monsieur
S.l, le 8 oct[obre 1942], 1 page 1/2 in-8
Trace de pliure centrale

André Malraux évoque la publication de son ultime roman : Les Noyers de l’Altenburg


« Monsieur – Je v[ous]s suis reconnaissant de votre proposition, qui m’est parvenue assez tard : J’étais en voyage, et votre lettre m’a suivi. Mais Monsieur Blanc [aux éditions du Haut-Pays à Lausanne] est propriétaire de mon texte pour la Suisse, et m’en annonce la publication prochaine.
Je suis heureux que votre lettre me donne votre adresse, et me permette de v[ou]s remercier des beaux livres que v[ous]s avez bien voulu m’envoyer : ils sont parmi les premiers de l’édition contemporaine en typographie parue. Et notre ami [Pierre Jean] Jouve v[ou]s aura dit, peut-être, que je ne suis pas tout à fait ignorant d[an]s ce domaine.
Veuillez me croire, Monsieur, bien sympathiquement à vous
André Malraux
Mon adresse n’est pas : Roquebrune, Var (d’où retard dans la transmission de votre lettre), mais Roquebrune-Cap-Martin, Alpes Maritimes… »


En janvier 1941, Malraux s’installe avec Josette Clotis à Roquebrune-Cap-Martin, villa La Souco, où il séjourne jusqu’à l’automne 1942. C’est à cette époque qu’il reprend contact avec des écrivains installés sur la Côte d’Azur, comme André Gide ou Roger Martin de Gard.

Malraux fait ici référence à son dernier roman, La Lutte avec l’ange, première partie. L’ouvrage paraît dans un premier temps aux Éditions du Haut-Pays à Lausanne (la Gestapo aurait brûlé la suite du manuscrit) et, dans un second temps, édité chez Gallimard en 1948 sous un nouveau titre : Les Noyers de l’Altenburg.