PAGNOL, Marcel (1895-1974)

Notes poétiques autographes de premier jet
S.l.n.d, 3 p. in-4° sur papier d’écolier

« La robe infâme / Fit naître ton émoi / Ainsi ton âme / Ne fut jamais à moi »

EUR 450,-
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Fiche descriptive

PAGNOL, Marcel (1895-1974)

Notes poétiques autographes de premier jet
S.l.n.d, 3 p. in-4° sur deux feuillets provenant d’un cahier d’écolier
Marges légèrement effrangées, petite pliure en marge inférieure du second feuillet
Quelques corrections et mots caviardés

Précieuses notes préparatoires d’un poème de jeunesse


« Les fleurs si riches
Les fleurs si claires
Les voici mortes de ton mépris

L’ombre s’
Mais toi rieuse tu danses au château
Les pentes du coteau
Le soir remonte au flanc des coteaux
mais toi sans honte tu danses au château
d’un cœur épris
Les fleurs si claires, d’une si grand prix
Les voici noires de ton mépris…
La boue épaisse est leur linceul
[…]
La robe infâme
Fit naître ton émoi
Ainsi ton âme
Ne fut jamais à moi !

Adieu ma vie, adieu beaux jours
[…]
Adieu moulin d’un bel amour
Qui est fini !
Pourtant peut-être
[Etc..] »


Le manuscrit présenté se compose de deux versions préparatoires d’un même poème, qui semblerait inédit.
Pagnol se détache ici de tout académisme poétique, couchant des vers au gré de son inspiration, et se reprenant à de nombreuses reprises.

On ne connaît que très peu de poèmes de l’écrivain, qu’il composa surtout dans sa jeunesse au lycée Thiers de Marseille. Les présents feuillets pourrait dater de cette époque.
Il publiera, en janvier 1914, quelques-uns de ses poèmes dans la revue Fortunio, cofondée avec des amis.

Plus tard, il dira : « Ce que j’admirais dans la poésie, c’était la difficulté vaincue, et je pensais tout simplement que les prosateurs s’étaient résignés à écrire en prose parce qu’ils n’étaient pas capables de trouver des rimes »