PIAF, Édith (1915-1963)

Contrat signé « Édit Piaf » et « Bruno Coquatrix »
Paris, le 29 février 1956, 1 p. 1/2 in-4°

« Madame EDITH PIAF fera à elle seule toute la seconde partie du spectacle »

EUR 3.500,-
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Fiche descriptive

PIAF, Édith (1915-1963)

Contrat original signé « Édit Piaf » et « Bruno Coquatrix »
Paris, le 29 février 1956, 1 p. 1/2 in-4°
Paraphé « B. C. » par Coquatrix sur la première page
Petites taches, traces de pliures d’époque, infimes manques sans atteinte au texte

Le mythique contrat original signé entre Édith Piaf et Bruno Coquatrix pour l’Olympia 1956


C’est pour la chanteuse la deuxième saison dans le fameux théâtre dirigé par Bruno Coquatrix. Elle y effectue trois autres séries de dates, en 1958, 1961 et 1962, et bien qu’à bout de forces, permet ainsi de sauver l’Olympia de la faillite.

C’est avec Piaf que le mythe de l’Olympia prend forme dès le milieu des années 50
Son image est ainsi devenue indissociable de la salle parisienne.

Le présent contrat fait figurer les conditions mirobolantes accordées à la chanteuse, alors au sommet de sa carrière, pour ses représentations à l’Olympia 1956.
On peut ainsi voir qu’elle bénéficie d’un cachet de 300.000 Frs par jour (une somme considérable pour l’époque) et ce, pour une durée de trois semaines.
Outre le fait qu’elle dispose de l’orchestre complet du théâtre, elle est surtout accompagnée de ses propres musiciens et bénéficie, avant chaque représentation, de trois heures de répétition avec les meilleurs équipements. En outre, toute première partie est préalablement soumise l’appréciation d’Édith Piaf.

L’autre caractéristique du théâtre, reconnaissable entre mille, est son enseigne lumineuse sur sa devanture. Ainsi, comme le stipule le contrat, la chanteuse verra son seul nom affiché sur deux lignes durant toute la durée de ses représentations.

C’est avec ses titres L’Homme à la moto, Hymne à l’amour ou encore Les Amants d’un jour qu’elle immortalise sa tournée olympienne en cette année 1956.

Document exceptionnel