GUAITA (de), Stanislas (1861-1897)

GUAITA (de), Stanislas (1861-1897)

Autograph letter signed « SDG » to Oscar Méténier
[Château] d’Alteville [Germain Lorraine], 31 August 1884, 2 p. in-8°
On mourning stationary, laid paper

Guaita announces the forthcoming publication of what will be his final collection of poetry, and describes its preface in detail

« Mon cher Méténier,
Tu voudras bien m’excuser, j’espère, de t’écrire aujourd’hui une courte lettre en réponse à ton affectueuse et si fraternelle missive que je viens de trouver ici, après un voyage de quelques jours. – Merci de tout cœur pour la sincère amitié que tu me témoignes. C’est dans des circonstances tristes qu’on reconnaît les vrais amis ! Si je n’étais pas littéralement affolé par la correspondance officielle, je te dirais longuement ce que je fais ici […] Vrai ç’a été atroce ! Quand à la peine morale vient s’adjoindre une douleur physique, juge ce que c’est.
Blanche vient, sur mon conseil, du reste de partir chez ses parents, où elle demeurera au bon air jusqu’au jour, prochaine, j’espère, de ma réinstallation à Paris.
Mon prochain livre s’appellera décidément Rosa Mystica [paru chez A. Lemerre, en 1885], et sera précédé d’une volumineuse préface en prose où je dirai mes idées sur la poésie & les poètes […]
Pardon encore de mon laconisme, mais vrai, je ne puis…
Affectueusement, Vieux
SDG »

Guaita had just lost his maternal grandmother, Françoise-Octavie de Barthélémy (1799–1884), wife of Baron Victor Aimé Grandjean d’Alteville, whom she had married in 1819. The young poet-marquis, then 23 years old, spent the summer of 1884 at the Château d’Alteville with his mother. That summer would prove decisive in his artistic development: it was then that Guaita discovered Le Vice Suprême by Joséphin Péladan, a book that would introduce him to occultism. The two men met the following autumn.
In 1888, Guaita became a co-founder, alongside Péladan, of the Kabbalistic Order of the Rose-Cross. His dedicated readings of Éliphas Lévi, Fabre d’Olivet, and his friend Papus quickly made him a well-informed initiate of Christian mysticism and Synarchist thought. Influenced by these doctrines, the poet championed a form of spiritualism that exalted Christian Tradition.

An early observer of the Parisian underworld, being the son of a police commissioner, Oscar Méténier (1859–1913) began his literary career in the early 1880s, following in the footsteps of Zola and the naturalist movement. Often raw and provocative, his short stories appeared in Le Chat noir. He soon made a name for himself in the theatre with naturalist plays featuring vagrants, apaches, and prostitutes, all speaking in a popular and realistic vernacular.