DUMAS (père), Alexandre 1802-1870

Autograph letter signed « A Dumas » to the « Patriarch of Jerusalem »
S.l, 15 April [18]47, 2 p. 1/2 in-8°, with autograph envelope

« It’s only by working 18 hours a day that I can not cope with everyone, but support myself »

EUR 900,-
Add to Selection
Fact sheet

DUMAS (père), Alexandre 1802-1870

Autograph letter signed « A Dumas » to the « Patriarch of Jerusalem »
S.l, 15 April [18]47, 2 p. 1/2 in-8°, with autograph envelope
Embossed letterhead with a shield and a crown
Tears on folds

Harassed by serious financial difficulties and pursued by his creditors, the author of The Three Musketeers requires the power of attorney of Madame Dumas, in order to borrow a large sum of money


« Cher et très illustre Patriarche,
J’ai reçu vos lettres, et si quelque chose avait pu augmenter les ennuis au milieu desquels je me suis trouvé, par deux banqueroutes successives qui m’ont fait perdre près de 80,000 f ce serait que vous ayez cru un instant que mes retards dépendaient de ma volonté.
Je vais enfin me dégager de ma maison de plusieurs dettes dont elle était chargée. Et je veux emprunter dessus trente ou quarante mille francs – seulement j’ai besoin de la procuration de Mad[am]e Dumas [Ida Ferrier] pour faire ce prêt – elle doit le recevoir aujourd’hui… Alors je pourrai par le retour du courrier lui faire passer trois mille francs et ayant quelque argent devant moi m’entendre avec un banquier.
Je ne puis pas vous dire cher Patriarche à travers quelles luttes j’ai passé depuis mon retour – tous les créanciers de deux hommes que mad[am]e Dumas connaît bien elle même et qui se nomment Mr Laurey et Bethune sont tombés sur moi et ce n’est qu’en travaillant 18 heures par jour que j’arrive – non pas à faire face à tous – mais à me soutenir.
Que Mad[am]e Dumas fasse donc passer sans retard cette procuration à Dommange – et le premier argent touché sera pour elle.
Adieu cher Patriarche, croyez mieux de moi…
J’espère demain ou après demain envoyer en attendant mille francs à mad[am]e Dumas
Tous les respects du cœur
A Dumas »


The father of The Three Musketeers and The Count of Monte Cristo has always lived beyond his means. Thanks to generous annuities following the publication of his masterpieces, he built the castle of Monte-Cristo in Port-Marly in 1846. At the same time, his wife Ida Ferrier, with whom he was separated, asked him for a pension. Parties organized with hundreds of people, expensive lifestyle, the writer spends more than he earns, and the revolution of 1848 will ruin him. He is deprived of his usual income (stop from the theater and soap operas for several months) and will be forced to sell his castle after having enjoyed it for less than two years.
In this year 1847, Dumas began the writing of The Vicomte de Bragelonne, the famous sequel to The Three Musketeers.