LAURENCIN, Marie (1883-1956)
Autograph letter signed « Marie Laurencin » to Roger Nimier
St-Benoît-sur-Loire, 30th August [1952], 3 p. 1/2 in-12° with an original drawing
« The little bit of library – Mauriac – Proust – Gide – Bernanos etc. »
Fact sheet
LAURENCIN, Marie (1883-1956)
Autograph letter signed « Marie Laurencin » to Roger Nimier
Saint-Benoît-sur-Loire, « 30th August » [1952], 3 p. 1/2 in-12° accompanied with an original colour drawing by the artist
Autograph envelope included
Friendly letter to the young Roger Nimier on her bookshelf – Marie Laurencin accompanies her letter with an original drawing illustrating her room in which she is hosting the writer Gunnel Wallquist, translator of Proust into Swedish
« Retour le 2 septembre. Hé bien – Roger – les vacances.
Je ne sais pas ce que c’est mais le repos oui –
et je me suis bien reposée –
Je vous envoie une autre partie de la chambre de Gunnel Wallquist – mon inconnue.
Elle est jeune, blonde, très grande suédoise presque toujours habillée en pantalons à ce qu’on m’a dit d’elle et nouvelle convertie.
Quand même Bernanos a écrit une vie de St-Dominique [Saint Dominique, paru en 1928].
À son lit de mort St Dominique s’est accusé – d’avoir préféré la conversation des femmes jeunes à celle des vieilles.
Je comprends plus les Dominicains généralement accompagnés de belles jeunes femmes.
Par exemple le Père Coutario et madame Jouhandeau.
Il a fait un temps magnifique nous avons un grand chien à promener.
Vôtre Marie Laurencin
Les livres que vous voyez sont ou des manuels de chant grégoriens ou des missels. Toute la liturgie.
Le petit peu de bibliothèque
Mauriac – Proust – Gide – Bernanos etc.
Et tout en bas le Genêt, Il y a encore une bibliothèque
La vie de tous les ordres etc. etc.
C’est bien simple je n’ai plus rien à lire.
La vie des Saints de Jacques de Voragine m’amuse plus que tous ces livres et elle ne l’a pas.
J’oubliais
Les offices bénédictins valent le voyage.
Que je suis bête
Il y en a Paris aussi. »
Gunnel Wallquist (1918–2016) was a Swedish writer and member of the Swedish Academy. She wrote several essays on religion and the Catholic Church, of which she is a follower. Between 1965 and 1982, she translated the seven volumes of Marcel Proust’s In Search of Lost Time into Swedish.