Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Robert de Montesquiou
S.l, [7 septembre 1904], 4 pp. in-8°, liseré de grand deuil
« La véritable terre inesthétique n’est pas celle que l’art n’ensemença pas, mais celle qui, couverte de chefs-d’œuvre, ne sait ni les aimer, ni même les conserver »
Poème-pastiche autographe signée « Marcel Proust »
S.l.n.d [c. été 1908], 2 p. in-8°, liseré de deuil
« Seigneur, si vous daignez m’admettre dans les Salles / Où le Juste rompra le Pain Essentiel, / Que de marbre aussi pur étincellent vos stalles ! »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Marie Scheikévitch
[Paris, 21 novembre 1918], 4 p. in-8°
« La condition humaine est si perfidement méchante… »
Lettre autographe signée « Marcel » à Reynaldo Hahn
S.l.n.d « Lundi » [7 janvier 1907], 8 p. in-8° sur papier de deuil
« Si vous écrivez à Montesquiou dites-lui que la vérité est hors de son dilemme, en pleine invraisemblance pour qui ne sait pas ma vie… »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Marie Scheikévitch
[Paris], 1er février 1915 (cachet postal), 4 p. in-8° à l’encre noire sur bifeuillet vergé
« L’expérience du passé ne m’a pas découragé d’espérer un avenir qui ne lui ressemble pas… »
Lettre autographe signée « L. Pasteur » [au professeur Charles Bouchard]
Paris, le 19 juillet 1888, 3 pages in-8° sur bifeuillet vergé
« On a éprouvé son immunité par inoculation à la surface du cerveau »
Lettre autographe signée « Marie Laurencin » à Roger Nimier
St-Benoît-sur-Loire, 30 août [1952], 3 p. 1/2 in-12° enrichie d’un dessin original
« Le petit peu de bibliothèque – Mauriac – Proust – Gide – Bernanos etc. »
[5 décembre 1904] Tirage argentique d’époque. Photographie ronde (159 mm de diamètre), contrecollée sur un papier au nom du photographe.
L’un des derniers portraits de Jeanne Weil Proust, moins d’un an avant sa mort
Photographie originale par Paul Boyer
Tirage albuminé d’époque (c. 1891). Format carte de visite
Célèbre portrait de jeunesse de l’écrivain, seul tirage d’époque
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Marie Scheikévitch
[Paris, peu après le 7 février 1922] 3 p. in-8° sur papier gris clair
« Il y a mille chances pour que vous n’ayez pas remarqué que j’étais l’autre soir chez la princesse Soutzo »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Robert de Montesquiou
[Paris], « 9 Bd Malesherbes » [27 mai 1895], 1 p. in-12° sur petit bleu
« On entendra demain quelques-uns de mes plus mauvais vers »
Dessin original, dédicacé à Reynaldo Hahn : « R.H. (Bininuls) »
S.l.n.d [c. 1909 ?], 1 p. in-8° oblongue à l’encre noire sur papier vergé
Précieux dessin de l’écrivain dédicacé à son « Bininuls »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Marie Scheikévitch
[Paris], 9 janvier 1915, 4 p. in-8° avec enveloppe
« Et maintenant je sais. Je sais que vous, l’être entre tous que je voudrais épanoui dans la plus noble joie, que cet être-là a le cœur brisé »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Marie Scheikévitch
[Paris], 16 avril 1918, 1 p. in-8°
« Je m’arrangerai pour vous voir très prochainement car j’en ai un grand désir »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Marie Scheikévitch
S.l, 17 avril 1917, 4 pp. grand in-8°
« J’en suis revenu avec la nostalgie du Temps perdu… »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Marie Scheikévitch
Cabourg, [5 septembre 1912], 3 p. 1/2 grand in-8°
« Heureusement que je n’ai pas de mémoire et que j’oublie extrêmement vite les êtres qui m’ont plu »
Télégramme à Marie Scheikévitch
[Le vendredi 21 septembre 1917], 1 p. in-8° oblongue
« Ma santé si détestable en ce moment me prive souvent à la dernière heure des plaisirs les plus désirés »
Lettre autographe signée « Marcel » à Robert de Billy
S.l [Paris], entre le 11 et le 14 janvier 1912, 4 p. in-8°
« Surtout ne me renvoyez pas les précédents 500. Vous me les rendrez quand vous viendrez, ou me feriez un plaisir sentimental en ne me les rendant jamais et en me donnant l’illusion d’entretenir une dame avec qui vous auriez vous les relations amoureuses »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Louis Suchet d’Albufera
[Paris, 26 mai 1908], 4 p. in-8°, liseré de demi-deuil
« C’est l’élégance des cœurs généreux et délicats quand ils rendent de grands services comme toi, de dire que ce n’est aucun service »
Lettre autographe signée « Marcel » à Albert Nahmias
S.l.n.d (après 1911), 4 pp. in-8
« J’avais pris quelques petits engagements »
Lettre autographe signée « Marcel » à Louis d’Albufera
S.l, c. 21 décembre 1904, 2 pages in-8, liseré de deuil
« Le triste gêneur que je suis… »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Robert de Flers
[Paris, le 6, 7 ou 8 novembre 1913] 4 pages in-8
« L’ouvrage total s’appellera A la Recherche du Temps Perdu »
Épreuve imprimée avec ajouts autographes pour À l’Ombre des jeunes filles en fleurs
Feuillet in-12 oblong sur papier vergé petit in-4
« J’aimais trop Gilberte pour ne pas trouver les relations de Swann désirables »
Lettre autographe signée « Marcel Proust » à Robert de Billy
[Paris, seconde quinzaine de juillet, 1907] 5 pages in-8°
« Mais ne suffit-il pas que tu sois l’apparence pour réjouir un cœur qui fuit la vérité »
Lettre autographe signée « Marcel » à Robert de Flers
[Paris, le 16 ou 17 novembre 1913], 4 pp. in-4
« Maintenir en toi la source des souvenirs juvéniles »
[20 novembre 1886] Tirage albuminé d’époque. Format cabinet (147 x 106 mm), contrecollée sur carton fort au nom du photographe.
Célèbre portrait du père de Marcel Proust, alors agé de 52 ans
Ensemble de dix-sept lettres autographes signées et un dessin original
Guernesey, Paris, Toulon et Lunel, entre 1885 et 1917, 41 p. en divers formats
« C’est pendant une de ces soirées là, au milieu d’une tempête comme celle-ci que mon grand père a dû écrire les combats de Gilliatt »
Lettre autographe signée « Eugénie » à Marie-Thérèse Bartholoni
Camden Place, Chislehurst [janvier 1873], 8 p. in-8°, papier de deuil
« Oui mon cœur se déchire et ma raison se révolte contre de telles infamies, mais la haine ne désarme même pas devant une tombe ! »
Lettre autographe signée « Eugénie » à Marie-Thérèse Bartholoni
Camden Place, Chislehurst, 10 10bre [octobre 1873], 4 p. in-8°, papier de deuil
« Quand on veut une part de popularité malsaine, on ne sait ni absoudre ni condamner »
Lettre autographe signée « Eugénie » à Marie-Thérèse Bartholoni
Farnborough Hill, 17 novembre 1892, 3 p. in-8° sur papier de deuil
« Jamais on s’est tant embrassé et tant armé en Europe. Pourvu que ce soit un gage de paix ! »
Lettre autographe signée « Eugénie », à Marie-Thérèse Bartholoni
Camden Place, Chislehurst, 16 mars 1880, 4 p. in-8°, papier de deuil
« J’espère, à mon retour, ou être plus forte ou n’avoir plus besoin de compter sur mes forces »
Lettre autographe signée « Eugénie » à Marie-Thérèse Bartholoni
Prince’s gate SW [Londres], 26 novembre [1881], 5 p. in-8 sur papier de deuil
« La veuve de Napoléon III reste et restera près de ceux qui sont morts en exil »
Lettre autographe signée « Edmond de Goncourt » à une dame
Saint Gratien, 21 7bre [septembre] [18]90, 2 p. in-8 sur bifeuillet
« Je ne sais rien, si ce n’est que Mme Strauss qui fait du sport et du turf dans les villes d’eau »
Lettre autographe signée « FMauriac » à Louis Artus
[Paris], 31 oct[obre 19]20, 4 p. in-8, enveloppe autographe jointe
« Je n’ai pas eu le temps encore de guérir de ma jeunesse »
Lettre autographe signée « Hahn » à Léon Bessand
S.l [25, avenue de Villiers à Paris, 1892], 4 p. in-12 oblong avec enveloppe
« Quoique d’aspect robuste et puissant, je ne suis pas très fort »
Correspondance de quatorze lettres autographes signées à Juliette Massenet
Paris et Versailles, entre 1901 et 1926, 26 p. en divers formats
« Je suis trop flatté du désir de mon Maître pour ne pas mettre à votre disposition mes médiocres facultés pianistiques »
Lettre autographe signée « Henri Barbusse » à un ami
Villa Célestine, Antibes [Septembre 1919], 1 p. in-4
« Je considère qu’il est du devoir de l’homme de lettres d’attirer l’attention de qui de droit sur les œuvres qui en valent la peine »
Carte de visite avec ajouts autographes à un « cher ami »
Jan[vier] 1904, 1 p. in-24 à l’encre violette
Lettre autographe signée deux fois, « Louis Pasteur » et « LP », à la comtesse Greffulhe
Paris, le 20 février 1892, 2 pages in-8 carré sur bi-feuillet, en-tête de l’Institut Pasteur au 25 rue Dutot
« C’est une grande joie pour moi de vous informer que la pauvre petite irlandaise si gravement mordue à la joue droite… a terminé son traitement »
Lettre autographe signée « Jean Cocteau » à René Laporte
Paris, 22 juin 1925.
« C’est Proust et la bande de Balbec »